Ces explications sur la posture et la gestuelle de l'arbitre à l'escrime est entièrement tirées d'un document de la FFF dont l'auteur est le directeur technique national arbitrage P. Lefort.
Pour plus de clarté, l’arbitre reste à l’endroit où l’action s’est terminée pour donner sa décision en déclinant sa gestuelle.
Il adopte une position stable et immobile de pieds-fermes, face aux escrimeurs.
Ses bras se placent le long du corps à chacune de ses réalisations gestuelles.
L'arbitre doit rythmer sa gestuelle en revenant, pour chaque mouvement ou signe, à cette position initiale.
Il est impératif de limiter au maximum mouvements et signes inutiles voire même parasitaires.
L’arbitre demandera, simultanément, aux deux escrimeurs de se placer (en début et fin de match) à leur ligne de mise en garde en tendant ses bras de chaque côté vers ces lignes.
L’arbitre demandera, simultanément, aux deux escrimeurs de se saluer (en début et fin de match) en effectuant- en aller-retour, un geste vers ses épaules, poings fermés symbolisant la tenue d’armes.
L’arbitre joint ses deux paumes de main ou les deux index face à face signifiant aux escrimeurs de tester leurs armes et le dispositif de la piste.
Pour que les deux escrimeurs prennent la position de garde, l’arbitre place ses bras sur chaque coté, paumes de main tournées vers le sol. (pouces fermés) Les deux escrimeurs devront être immobiles jusqu’à son commandement « Allez! ».
Si un des deux escrimeurs mets du temps à obéir au commandement de l’arbitre, il sera averti.
En cas de récidive, l’escrimeur fautif est sanctionné d’un carton jaune pour refus d’obéissance.
Pour commencer et recommencer le combat, l’arbitre rapproche ses deux paumes de main devant lui. Les deux escrimeurs peuvent alors débuter leur combat.
Si l’un des deux escrimeurs démarre avant le commandement « Allez! », l’arbitre l’avertira.
En cas de récidive, l’escrimeur fautif est, d’abord, sanctionné d’un carton jaune, puis rouge signifiant une touche de pénalité.
Pour arrêter le combat avant une touche, l’arbitre tend sa paume de main devant lui.
Si cet arrêt est dû à une faute, le côté de la main pourra aider à illustrer l’escrimeur fautif par exemple la main droite pour l’escrimeur de droite. En cas d’arrêt fortuit (sécurité des
escrimeurs, panne d’appareil), l’arbitre expliquera verbalement aux deux escrimeurs la raison de son intervention.
L’arbitre amène son bras de bas en haut, index pointé vers l’escrimeur touché identifiant ainsi la position de pointe en ligne de son adversaire.
Si l’escrimeur de droite exécute une pointe en ligne, l’arbitre positionnera son bras gauche en direction de l’escrimeur de gauche.
L’arbitre amène son bras (de bas vers le haut) parallèle au sol, main (cassée) pointée vers le sol pour identifier le côté d’où part l’initiative. Qu’elle que soit l’action (attaque, arrêt, contre- attaque, remise...), ce geste permet à l’arbitre d’identifier l’escrimeur qui a la priorité.
L’arbitre amène son bras (de bas vers le haut) à hauteur de son épaule (bras cassé), son coude aligné avec son épaule, bras avant tendu, paume de main devant lui pour identifier l’escrimeur touché. L’arbitre utilise son bras gauche déclarant l’escrimeur de droite comme ayant touché et marqué le point.
L’arbitre amène un de ses bras (de bas vers le haut), à hauteur d’épaules (bras cassé), coude aligné avec son épaule, bras avant tendus, paumes de main devant lui pour identifier l’escrimeur remportant le point. A l’épée, l’arbitre accordant un point suite à un coup double, exécutera simultanément des deux bras ce geste.
Pour expliquer une touche portée en surface non-valable, l’arbitre amène son bras (de bas vers le haut) , plié à mi-hauteur ( hauteur de sa hanche), paume de main derrière lui et effectue un aller-retour sur le côté identifiant le tireur ayant touché. L’arbitre utilise son bras droit pour identifier l’escrimeur de gauche comme ayant touché en surface non-valable.
L’arbitre amène son bras (de bas vers le haut) , plié à mi-hauteur, index pointé vers son oreille et effectue un aller-retour sur le côté identifiant que l’action ne touche pas. L’arbitre utilise son bras droit pour identifier le côté gauche.
Pour expliquer la parade ou le contretemps effectué par l’un des escrimeurs, l’arbitre amène le bras (de bas vers le haut) , plié à hauteur d’épaule du côté de l’escrimeur effectuant la parade, tandis que sa 2nde main se place au niveau du poignet symbolisant ainsi une croix illustrant la parade ou le contretemps.
L’arbitre veillera à effectuer ce geste détaché du corps afin de le rendre lisible.
L’arbitre amène ses bras (de bas vers le haut) parallèles au sol, mains (cassées) pointées vers le sol pour identifier les deux côtés de chacun des tireurs.
Il croise, ensuite, ses deux bras devant lui en un aller-retour pour identifier aucune priorité n’est donnée.
Ce geste peut être reproduit en cas d’aucune autre décision: avertissement, sanction...
L’arbitre amène son bras à hauteur de sa hanche, poing fermé, et effectue un aller-retour sur le côté identifiant que l’action n’est pas correctement exécutée: raccourcissement du bras armé, recherche de fer, ou enlèvement de la pointe.
L’arbitre utilise son bras gauche pour identifier le côté gauche.
L’arbitre déclare le vainqueur d’un matche en tendant son bras (paume de main devant lui) sur le côté de l’escrimeur vainqueur.
L’arbitre utilise son bras gauche pour identifier le côté gauche, côté d’où est exécutée l’action.
L’arbitre invite les deux escrimeurs à se remettre, au rassemblement, de part et d’autre de leurs lignes de mise en garde.
L’arbitre peut alors annoncer le vainqueur et le score du match ou de la rencontre, avant de faire saluer.
Les deux escrimeurs se salueront à hauteur de leur ligne de mise en garde.
L’arbitre place ses deux bras devant lui, paume de main vers lui, et effectue un aller-retour rapide, identifiant la nécessité pour les deux escrimeurs de se replacer au centre de la piste.
L’arbitre amène ses deux index face-à-face réclamant ainsi, aux deux escrimeurs, la nécessité de se remettre à distance sans que leurs pointes ne se croisent.
Ce geste symbolise les deux pointes des armes.
Il peut également avoir recours à ses deux paumes de mains et effectuer, à l’aide de ses bras, un aller-retour vers l’extérieur réclamant que les deux escrimeurs s’écartent l’un de l’autre.
Pour identifier cette action, l’arbitre dessine un carrée symbolisant l’écran à l’aide de ses deux index en direction de l’escrimeur souhaitant le recours à l’arbitrage-vidéo.
Cette demande ne prévaut que sur les épreuves internationales dotées de ce matériel de contrôle.
L’arbitre indique la faute de l’escrimeur et lui présente le carton correspondant à la sanction concernée (jaune, rouge ou noir).
L’arbitre tend distinctement le carton vers l’escrimeur fautif en utilisant soit le bras droit pour l’escrimeur de droite, soit le bras gauche pour l’escrimeur de gauche.
Pour identifier tout contact, l’arbitre ramène son poing droit au contact de sa paume de main gauche pour identifier l’escrimeur fautif de gauche.
Pour identifier l’action de retournement, l’arbitre peut avoir plusieurs gestes tels que:
Image 1: utilisation de sa main, index pointé vers le ciel, qui dessine un cercle,
Image 2 : utilisation de ses deux mains tournant l’une de l’autre à la verticale.
Pour identifier cette action, l’arbitre utilise le bras du côté du tireur sorti en identifiant la limite arrière par un aller-retour sur le côté. Cette faute engendre l’attribution d’un point de pénalité avec une remise en garde aux limites de mise en garde.